Le plongeur de Paestum

L'Escalier d'or

Salvator, 2024

Incipit

« Je dis dans la langue de France
ce qui ne peut se dire ni se taire
- y compris dans les langues les plus anciennes
ce qui s'écrit donc
je dis dans la langue de France
ce Jeudi qui commence
dans une lumière de blé foudroyée
une lumière intenable
qui va désormais fatalement vers sa nuit

Or, justement, Lui, ce n'est pas fatalement qu'il y va
mais volontairement
Lui,
volontairement
là où nous
nous y jetons seulement
contraints et forcés
C'est un escalier de lumière incandescente
qui descend dans l'obscurité la plus noire
Il faut le voir
s'enfonçant dans le vide,
qui éclaire
la nuit
le néant
d'où l'on vient
infini »

4e de couverture

« Au temps de Jésus, les femmes n'ont pas la parole, elles sont un simple élément du décor. Pourtant, le Fils de Dieu les regarde, les voit, leur parle, et en fait même des "disciples". Il marche, elles le suivent. Il parle, elles l'écoutent. Et inversement. Elles ont besoin de lui? Il s'approche. Ensemble, ils dialoguent.

Jusqu'à la fin, connues ou anonymes, avec une foi humble et insistante, elles sont présentes : des femmes qui pleurent au passage du Christ sous le poids de la Croix, qui sont au pied du gibet, jusqu'aux porteuses d'aromates du dimanche matin à qui l'ange annonce que la promesse est tenue, que le Christ est ressuscité, et elles croiront.

Les hommes ont largement commenté la Semaine sainte. Pourtant, il y a une façon féminine d'approcher le Christ - avec liberté - de parler d'amour, de pardonner, d'ouvrir les bras à ce qui vient de fragile, d'agréable et de désagréable.

Marie-Laure Choplin, Anne Ducrocq et Laurence Nobécourt se sont penchées de toute leur foi, avec leur écriture forte et personnelle, sur les trois jours du Triduum pascal. Trois jours saints entre tous - où le chrétien est invité à quitter sa "petite biographie" pour n'etre plus que disciple. »

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